Pah Turpijn-Hardjono

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Pah Turpijn-Hardjono  

Maître Hardjono Turpijn naît 28 Août 1929 dans le village de Yogyakarta à l'est de Java. Pah Turpijn, comme il est nommé, découvre le Penchak-Silat à l'âge de 13 ans sous la direction de Kiaji Ireng, membre de l'école Pondokan Pesantrem, qui lui fait voir des techniques ancestrales du Penchak-Silat.

Par la suite, il devient le disciple du grand Maître Kiaji-Ngabeihi Soerordiwirdjo (Fondateur du Persaudaraan Setia Hati) par l'intermédiaire de son père qui était déjà un de ses disciples.

Lorsque Eyang Suro (Kiaji-Ngabeihi Soerordiwirdjo) décéde en 1944 à la suite d'une maladie, Pah Turpijn continue son entraînement avec son père et avec son grand assistant Kijai Hadji Abdullah, qui, tous les deux, meurent pendant la révolution d'indépendance en 1945.

Ensuite sa vie est mouvementée ; il vit pendant treize ans dans la jungle Indonésienne dans une sorte de monastère où il devient un disciple de deux grands Maître de Penchak-Silat : Bapak Tjorkro et Bapak Djamaed. Il va y étudier la science de l'Ilmu Batin (Tenga Dalem), c'est un travail sur l'énergie et la force interne et une étude sur la philosophie spirituelle. De même que l'on retrouve le Kiaï dans le Karaté, le Chi dans le Kung-Fu Chinois, l'Ilmu constitue la force suprême et inébranlable, invisible et spirituelle, qui insuffle une terrible efficacité aux riche techniques du Penchak-Silat. Pendant ces études, Pah Turpijn se doit de rester discret et ne peut pas avoir de contacts avec l'extérieur, ni même avec sa propre famille. A la fin de ses études il quitte le monastère, et s'engage dans l'armée.

Il fait partie des commandos-suicide (les Partisans Siliwangi) qui opèrent dans la jungle pendant l'invasion. Les hommes du commando sont regroupés par trois ou cinq et foncent sur un groupe d'ennemis comme autant de tigres déchaînés.

Il faut tuer vite et bien, à l'aide de torsions des vertèbres cervicales ou d'ergots tranchants et empoisonnés fixés sur des bagues.

Autant dire que pour maître Turpijn, le Penchak n'est pas une gymnastique acrobatique, mais bel et bien un art martial pur et dur qui doit être efficace.

C'est en 1966 que Pah Turpijn s'installe en Hollande, où il oeuvre en tant que pionnier du Penchak-Silat en Europe.

Maître Hardjono Turpijn meurt le 31 Juillet 1996 en Hollande d'une maladie...

A propos Maître Hardjono Turpijn : "La chose qui comptait pour lui, c'était l'efficacité. La beauté du geste était oubliée et tout mouvement inutile évacué. En fait, maître Turpijn avait deux manières d'enseigner. D'un côté, l'efficacité à l'état pur et de l'autre l'aspect traditionnel du Penchak-Silat, avec les lanka. Le côté traditionnel, il l'enseignait à tout le monde ; par contre, il choisissait les personnes à qui il enseignait le côté mortel du Penchak-Silat. Sur le plan humain, c'était quelqu'un qui avait un très grand cœur et qui vivait intensément ce qu'il faisait. L'enseignement était dur, rigide, car maître Turpijn voulait que son art soit transmis sans déformation. "


Master of Penchak-Silat style Setia Hati Terate

Ceinture Noire 8ème dan

Ex-Commando de l'Armée Indonésienne

Pionnier du Penchak-Silat en Europe

Décédé en Juillet 1996 à Amsterdam (Hollande)


Maître Turpinj fut l'élève de Maître Kijaî-Ngaberthi-Soerodiwirdjo, fondateur du Setia Hati Terate.

Maître Turpinj fut le premier à amener et faire connaître le Penchak-Silat en Europe. Il fit aussi partie des «Partisans du Siliwangi», commandos de l'armée indonésienne dans la jungle chargés d'attaquer et neutraliser les postes de garde de l'ennemi pendant l'invasion Japonaise et Hollandaise de l'Indonésie.

C'est dire que Maître Turpinj a expérimenté en conditions réelles l'efficacité des techniques de son style.

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